Bureau de l'Agent Nagarou

Enies Lobby, l'île de la justice à l'état pûre. C'est la ou le soleil ne se couche jamais, qu'il est toujours la pronant dans les cieux. L'île avait étée reconstruite très vite et à une vitesse phénoménale. La ville entière avait étée réparée, et également la tour de la justice. Tout était du flambant neuf, depuis maintenant deux ans. Ceux qui avaient été responsable d'un tel miracle, c'est les grands charpentiers de Water Seven et leur technologie avancée. L'histoire commence ainsi: il était midi. L'agent Nagarou était dans sa chambre. Il regardait son violon, et aussi quelques fois là fenêtre. Assis sur une chaise, il essayait de se rememorer avec nostalgie de quoi sa vie d'avant était composée. D'ou venait ce violon qu'il tenait dans ses mains ? Avait-il vraiment eu des parents ? Il ne le savait pas du tout, seul le silence était sa réponse habituelle. Hors de question de demander à quelqu'un, il ne voulat absolument pas déballer sa vie à des gens. Même si il aurait aimé avoir quelques informations, il ne savait vraiment pas à qui demander. La seule personne qui savait quelque chose, c'était Prune Lee. Mais malheureusement elle était défunte lors d'une bataille il y a maintenant deux ans, du coup personne ne pourrait lui donner ces renseignements. Même pas ce gouvernement qui l'a engagé, qui semblait avoir fait tu l'affaire. Cependant, Nagarou ne savait pas si ils étaient sincères ou non quand ils disaient que tous les deux étaient des marines morts à cause de leur foi en la justice. C'était juste un peu trop beau et impensable quand on y réflechissait bien. C'est ce genre de mensonge qu'un gamin de quatre ans pourrait gober facilement. Nagarou en avait vingt-six, il savait aussi réflechir. Mais qui disait la vérité ? Prune Lee, qui affirmait que son père était vivant, ou le gouvernement ? Il n'aura peut-être jamais cette réponse là. Sur ce, il se saisit de l'archet de son violon pour entamer une mélodie des plus douces.

Une musique pour la tristesse du moment, un moment qui restera vide de réponse. Nagarou, avec son don d'artiste, savait très bien exprimer ses émotions par la musique. De cette façon, il arrivait à émouvoir pas mal de monde, même si lui même ne le savait pas. L'expression et le geste souple et gracieux de sa main avec l'archet de violon se faisait ressentir de par plusieurs moyens. La variation du son était tenue de sorte que chacun puisse avoir cette chair de poule. Un moment ou le temps s'arrête, avec le droit de penser à tout, à rien, ou simplement à une seule chose. Alors que le moment était des plus magnifiques, un homme vint frapper à la porte du bureau de l'agent. Nagarou, se fichant complètement de ceci, continua de plus belle sa musique. Il était hors de question que le marine lui gache ce moment. Le marine l'avait compris apparement, il faut dire que tout le monde était habitué à cela. Si quelqu'un empêchait Nagarou de terminer ses oeuvres, il perirait. Il s'assit donc dans le couloir et attenda la fin de la musique. Au bout d'un moment, c'était fini. Nagarou posa l'archet et le violon sur sa table et alla ouvrir la porte. Le marine, surpris, se releva et mis sa main sur sa tête, comme signe de respect.

A ces mots, le marine sortit du champ de vision de Nagarou. Une nouvelle mission ? Nagarou lit alors le papier qu'on venait de lui donner. Apparement, un colonel faisait des siennes sur Shell Town. D'après des rumeurs, il installerait une serieuse dictature sur la ville et mettrait en place sa propre conception de la justice. Il semblerait même qu'il ait à tuer des soldats pour parvenir à ses fins, et à même parler de se rebeller. Enfin, une sorte de gars qui se croit tout permis, tout cela car il à le poste le plus important. Nagarou devait, d'après le papier, s'infiltrer dans la base afin de faire croire qu'il était un véritable marine, vérifier si l'information était vraie, et suite à cela, juger de par lui même. Une mission qui ne serait pas de tout repos apparement, mais qui semblait facile. Nagarou déchira le papier en plusieurs morceaux puis alla chercher son sabre ainsi que son révolver, pour se rendre ensuite au port de la ville. Là bas, il se trouva un équipage ainsi qu'un bateau. Il téléphona alors grâce à l'aide de son bébé Den Den Mushi à la base de Shell Town, en se faisant passer pour un matelot du bateau:

Il était essentiel de mentir sur l'origine du bateau, car le soit disant dictateur pourrait se douter que ça serait un navire de contrôle. C'est pour cela que Nagarou avait décidé de dire que le bateau dans lequel il avait accosté provenait d'une base de South Blue. Enfin voilà, le voyage commençait, ça allait être une mission qui n'accorderait aucun repos.